Avec ce blog, j’ai très envie de partager mes humeurs, mes coups de coeur, mes coups de gueule. De laisser une trace de toutes ces choses si inspirantes que je trouve ici et là, au gré de mes musardises sur la toile. Ces mots qui éclairent ma vision, qui aiguisent mon acuité, équilibrent un jugement… Je les partage avec vous en espérant qu’elles vous touchent autant que moi. Belles découvertes.
Je commence avec le blog de Mai. Je suis Mai Hua depuis… Toujours. A l’époque Mai faisait des portraits filmés de chouettes nanas qui se maquillaient, j’aimais la fraîcheur de son regard, on sentait déjà son potentiel de fille libre à travers ses éclats de rire. Avec le temps, Mai a évolué, sans jamais cessé de se questionner. Je crois que j’ai évolué – et grandit – en même temps qu’elle. J’ai suivi sa rencontre avec Jerry Hyde, et sa quête de spiritualité grandissante.
Mai ne le sait pas, mais il y a un petit lien qui nous unit depuis des années : un trésor que j’ai eu la chance de gagner grâce à elle. Dans un billet de blog, elle évoquait la création du parfum “Air de Panache” pour le film de Wes Anderson, Grand Hotel Budapest. Une empreinte olfactive créée pour ce réalisateur jusque-boutiste pour mieux s’immerger dans l’univers de Monsieur Gustave H, mais n’ayant absolument pas pour vocation à être commercialisé. Nose, les créateurs, et Mai s’associaient pour faire gagner un précieux flacon de cette odeur inédite et rarissime. Il fallait raconter la couleur de sa mémoire.
En fouillant un peu, j’ai retrouvé ce que j’avais écrit.
“Ma mémoire est une intense palette de gris, sensuelle et brutale… Du blanc crasseux du tee-shirt couvert de sueur de Marlon Brandow dans « Un tramway Nommé Désir » au noir de son perfecto luisant dans « L’Equipée Sauvage ». Des gris un peu mauvais genre, voyou, jouant la carte de l’éveil à la (ma) sexualité… Des gris avec des odeurs de cuir, de tabac et de vieux malt.”
J’avais gagné.
Quand j’ai créé mon guide de Paris, je suis allée à la rencontre de Nose et de l’un de ses fondateurs, Nicolas Cloutier. Il m’a expliqué qu’aujourd’hui ce parfum vaut beaucoup beaucoup d’argent, que certaines personnes très fortunées lui écrivent, prêtes à mettre des sommes folles pour cette fiole. Sans succès.
Tout ça pour en arriver à un coup de coeur que j’ai récemment éprouvé sur le blog de Mai. J’en ai vu des portraits qui m’ont touché chez elle : Mr Ramires, Aurélie Silvestre, Bénédicte et Dominique… Mais jamais autant que ce garçon : Angelo Foley.
Angelo est coach, directeur artistique, thérapeute, réalisateur, compositeur. Il accompagne les artistes à se révéler. Je vous laisse visionner ce portrait lumineux.
“Le seul but dans la vie c’est de vivre son authenticité à 100%. La quête d’authenticité est un non-sens, l’authenticité est le seul endroit où tu peux être toutes tes facettes à 100%. La quête est un leur. A partir du moment où tu cherches à être authentique, tu es en train d’incarner que tu ne l’es pas. Accepter que tu ne l’es pas, c’est déjà un peu plus authentique. Vivre son humanité à 100%.”
Des mots qui font sens, qui résonnent, dont je vais me souvenir longtemps. Peut-être toujours.
Angelo a créé le compte instagram @balancetapeur un espace qui célèbre la vulnérabilité, les peurs, les blessures et les faiblesses. La peur, toujours anonyme, est analysée avec profondeur par Angelo, d’une façon presque philosophique. Le but ? Tendre vers plus d’amour entre nous.
Est-ce un hasard si Angelo s’est occupé de la réalisation artistique des premiers albums de Christine & The Queens et Eddy de Pretto, deux artistes qui me bouleversent profondément, qui ont marqué des moments de ma vie ? Je ne crois pas…