Pourquoi vous parler des stickers ? Tout d’abord, je vous racontais la semaine dernière sur Instagram, qu’avec le Covid, il a fallu se réinventer. Reporter à une date encore inconnue mon bébé de New York, envisager de ne plus vendre de guides pendant un bon moment… J’ai eu beau mettre en pause ma société pendant le confinement (suspension des expéditions, arrêt de l’écriture, je me suis rendu compte que l’inspiration va de paire avec la liberté), les idées ont continué de germer.
Ensuite, de manière naturelle et spontanée, j’ai eu envie de développer le côté “maison de papeterie”. Et imaginer de nouveaux objets. C’est avec un indiscible plaisir que je vous dévoile aujourd’hui ce premier produit de la rentrée : ma collection de stickers !
La génèse
Pour le storytelling, je suis fan d’autocollants depuis le plus jeune âge. Jeune adolescente, quand la journée de collège était terminée, je filais dans les rues de Quimper demander aux boutiquiers des petits stickers à coller dans mon agenda : Levis, Rip Curl, Teddy Smith…. J’ai ainsi continué à décorer mes agendas année après année, jusqu’à aujourd’hui. Seules les marques ont changé : Patine, Aime Skincare, Glossier ont remplacé QuickSilver.
Et puis l’été dernier à New York, j’ai eu un crush absolu en dénichant une petite papeterie bien spéciale qui ne vendait que des stickers ! Le bonheur ! J’ai dû passer une bonne heure à glisser dans mon panier des planches toutes plus jolies et inspirantes les unes que les autres. En faisant mon shopping, je me disais que le marché du sticker est comme celui des city maps : largement développé aux USA et en Angleterre, mais encore bien peu en France. L’idée à été semée à ce moment là, mais c’est pendant le confinement qu’elle a véritablement émergée.
La réalisation
Après, une fois déconfinés, il a fallu passer du concept à la production, et là rien n’a été facile. Je n’imaginais aucune des 1000 contraintes techniques qu’il faudrait dépasser pour parvenir à fabriquer des stickers comme je les rêvais. Super quali, avec un papier bien épais, dessins à la fois colorés et transparents. Cela me semblait pourtant si simples à fabriquer ! 3 mois de tests et de prototypages, de devis, d’échantillons, de mots techniques assimilés comme “blanc de soutien’ plus tard, nous y voilà !
J’ai la fierté de les avoir fabriqué localement, ce n’est pas le kilomètre zéro mais presque ! Du made in Loire Atlantique, de la qualité, de la transparence et de la finesse. Même le dos de la planche a été imprimé dans un beau bleu outremer et les coins soigneusement arrondis.
La proposition
Je reste fidèle au concept de la maison : conjuguer le voyage et l’amour du papier. Vous trouverez donc 4 planches stickers “city”, qui reprennent les travaux déjà effectués pour mes city guides : Paris by All The Ways To Say, Lyon by Léa Maupetit, Copenhague by Cico Illustrates, et La mer bretonne by Studio Mlle Jane Doe.
Grande nouvelle : New York fera son arrivée en octobre !
Enfin, je ne suis pas peu fière d’accueillir une nouvelle recrue dans ma team. Elle a dessiné une 5ième planche d’une vingtaine d’illustrations originales sur le thème générique du Voyage. Elle aime le rose, elle habite sur la côte, elle aime Wes Anderson. Il s’agit de Léa Lafleur dont j’aime la personnalité et l’univers.
Quel plaisir de sélectionner, de créer, de voir prendre vie ces petits dessins si délicats qui fourmillent de détails. La transparence fait toute la différence et leur donne un côté léger, super bien fini. Je me suis amusée à customiser les pages de garde de mon agenda et je suis folle du résultat. Un joli pèle-mêle coloré et féminin !
À présent, je leur souhaite d’être adoptés par vous. D’être collés sur un carnet de voyage, un livre bien-aimé, un smartphone ou le dos d’un ordinateur portable… Du petit porte-clé de motel Flamingo à la paire de sneakers eighties tout droit sorties de Stranger Things. En passant par les amoureux parisiens ou la nageuse libre de Copenhague !
A très vite pour la suite !